
La déréalisation est l'un des nombreux symptômes qui coexistent dans une attaque de panique.
Certains jeunes qui ont des attaques de panique ne ressentent pas de déréalisation, mais ceux qui en souffrent peuvent penser : "Je deviens fou" ou "Quelque chose ne tourne pas rond chez moi". Heureusement, ces personnes ne deviennent pas folles et sont probablement en bonne santé. La liste suivante comprend certaines des sensations les plus courantes que l'on peut éprouver pendant un épisode de déréalisation :
- Perception déformée du temps, de l'espace et de la taille des objets qui vous entourent.
- Sensation d'irréalité par rapport au monde qui vous entoure, comme dans un rêve ou une transe.
- Impression que tout est brumeux, flou ou déformé.
- Sentiment d'être déconnecté de son entourage, comme si l'on était enfermé dans une bulle.
- Pensées de devenir fou ou d'être très malade
Autres faits :
Si votre enfant ou adolescent vient vous voir en décrivant ce qui semble être une déréalisation, il est important que vous restiez calme et attentif à son expérience. Commencez par lui témoigner de l'empathie pour ce qui doit être une expérience effrayante, puis donnez-lui des informations sur ce qu'est et n'est pas la déréalisation. Votre enfant se sentira peut-être moins "fou" s'il apprend que la déréalisation est un symptôme courant d'une crise de panique, ou d'un stress ou d'une anxiété extrême, et qu'elle n'est pas dangereuse ou révélatrice d'une maladie grave sous-jacente. Certains adolescents craignent que ces sensations ne signifient qu'ils souffrent de schizophrénie ou qu'ils sont psychotiques. Bien que la déréalisation soit une sensation très étrange et déstabilisante, la personne ne perd pas le contact avec la réalité et elle est capable de reconnaître que ses sensations sont des sensations et non des événements réels. Il s'agit là d'une distinction essentielle entre la déréalisation et les autres maladies mentales. La déréalisation peut durer aussi longtemps que la crise de panique, soit de quelques minutes à 20 ou 30 minutes. Dans certains cas, cependant, ces sensations peuvent persister pendant des heures, voire des jours ou des semaines. Si vous et votre enfant restez préoccupés ou incertains quant à la nature de ces symptômes, contacter un médecin ou un professionnel de la santé mentale est une prochaine étape raisonnable.