L'outil Défiez vos idées noires vous a permis d'apprendre à prêter attention à vos pensées et à évaluer leur degré de réalisme. L'outil suivant consiste à vous dire volontairement des choses plus utiles et réconfortantes, plutôt que de croire toutes vos pensées anxieuses.

Tout d'abord, asseyez-vous et dressez une liste d'affirmations générales utiles que vous pouvez dire dans n'importe quelle situation. Essayez d'en écrire quelques-unes sur de petites cartes d'adaptation, ou envoyez-les par courriel ou par texto à vous-même afin de pouvoir les consulter lorsque vous en avez besoin. Répétez ces phrases tous les jours pendant deux semaines. Au début, cela peut sembler artificiel ou faux, mais continuez et cespensées vous paraîtront de plus en plus familières et vraies (parce qu'elles sont vraies !). Si vous vous entraînez à vous dire ces choses, au fil du temps, ces pensées plus utiles commenceront à surgir d'elles-mêmes dans votre tête.

Exemples de déclarations générales :

  • Le monde est un endroit assez sûr.
  • Je peux le faire, je vais m'en sortir.
  • Je suis plus fort que je ne le pense.
  • Je peux m'en occuper.
  • Je peux faire face à la plupart des choses.
  • Je peux me sentir anxieux et le faire quand même.
  • Je ne laisserai pas l'anxiété m'empêcher de réaliser mes rêves.
  • Ce n'est que de l'anxiété, ce n'est pas dangereux et c'est juste temporairement inconfortable.
  • Ce ne sont que mes pensées anxieuses. Je ne suis pas obligé de les croire.
  • Je n'ai pas besoin d'envisager le pire.
  • Ce n'est pas grave.

Soit vous contrôlez votre attitude, soit c'est elle qui vous contrôle.

Vous pouvez aussi trouver des phrases utiles pour faire face à une situation spécifique. Par exemple, si vous devez débattre d'un sujet devant votre classe et que vous avez peur de vous tromper ou que les autres rient, écrivez et répétez des affirmations spécifiques pour vous-même, telles que :

  • On se fiche de ce que pensent les autres, ils ne seront pas parfaits quand ce sera leur tour !
  • Je l'ai fait en classe l'année dernière et je peux le refaire.
  • J'ai le temps de m'entraîner. Je peux demander de l'aide.
  • Je suis intelligent et intéressant. Tout se passera bien.
  • Je peux m'en sortir. J'ai déjà été embarrassé et ce sentiment ne dure pas éternellement.
  • Si je me plante, qu'est-ce que ça peut faire ? Je rirai de moi avec eux et je continuerai.
  • Oh, voilà encore mes pensées anxieuses. Je n'ai pas besoin de les croire, je peux simplement les laisser partir.

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