Si vous avez essayé les outils n° 1 et n° 2 de façon constante pendant au moins deux semaines, mais que vous souhaitez essayer une approche quelque peu différente, cet outil pourrait vous convenir. Au lieu d'analyser, de remettre en question ou de remplacer une pensée anxieuse par une pensée plus utile, vous pouvez simplement l'observer et reconnaître que ce n'est qu'une pensée. Essayez de la laisser partir sans lui donner de pouvoir.

Imaginez que vous ayez soudain une pensée angoissée : "Et si l'avion s'écrase ?" Avec cet outil, au lieu de la remettre en question ou de la remplacer par des pensées apaisantes ou qui renforcent la confiance, vous pouvez vous dire quelque chose comme

  • "Hmmm, c'est une pensée bizarre et aléatoire qui m'est venue à l'esprit !"
  • "Ce n'est pas étonnant que mon cœur s'emballe, si c'est ce que mon cerveau est en train d'imaginer. Ce n'est qu'une pensée et je peux la laisser aller."

Soyez curieux de vos pensées, sans vous y laisser prendre. C'est comme si vous vous mettiez à l'extérieur de vous-même et que vous observiez vos pensées aller et venir.

 

Cela diffère du fait d'ignorer ou de repousser les pensées, car vous reconnaissez vos pensées pour ce qu'elles sont (de simples pensées !) au lieu de les éviter.

Il peut être utile d'imaginer vos pensées comme des nuages flottant dans le ciel : ils flottent et finissent par changer de forme ou disparaître. Vous pouvez simplement les regarder flotter à côté de vous. Certains adolescents aiment imaginer leurs pensées comme des feuilles qui s'écoulent le long d'un cours d'eau. Elles entrent dans votre champ de vision, mais si vous ne tendez pas la main pour les retirer du courant, elles finiront par continuer à flotter le long du cours d'eau et à disparaître de votre champ de vision.

En fait, si vous y réfléchissez, toutes vos pensées ne sont qu'un flux constant de feuilles dans un ruisseau. Vous pouvez choisir les feuilles que vous voulez saisir et celles que vous voulez laisser passer.

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