Ma mère était connue pour ses paroles sages, notamment pour m'avoir appris que "plusieurs mains font un travail léger". Et lorsqu'il s'agit d'aider les gens à faire face à leurs problèmes d'anxiété, nous avons certainement besoin de toutes les mains sur le pont.
Pour moi, le volontariat consiste à trouver un moyen de donner un coup de main à une bonne cause. Je me suis demandé : "Comment puis-je apporter ma contribution ?" et "Où mes efforts pourraient-ils faire du bien ?".
En tant que personne ayant une expérience personnelle et professionnelle de la gestion des problèmes d'anxiété à l'aide de stratégies scientifiquement fondées, j'ai pensé que je pourrais vous aider en partageant ce que j'ai appris.
Lorsque j'ai ressenti mes premières sensations de panique il y a 23 ans, j'ai eu beaucoup de chance. Vous vous demandez peut-être comment un cœur qui s'emballe, des difficultés à reprendre son souffle, des tremblements et un sentiment de mort imminente peuvent être considérés comme de la chance ? Il est vrai que les pensées et les sentiments inconfortables liés à l'anxiété ne sont pas une partie de plaisir.
Mais j'ai eu la chance de comprendre ce qui se passait, car j'avais appris ce qu'étaient l'anxiété et la panique dans des cours de psychologie. Je savais que je souffrais d'anxiété et que je n'étais pas en train de mourir ou de perdre la tête. Une expérience très inconfortable aurait pu devenir carrément terrifiante si je n'avais pas eu l'avantage de la connaissance.
Au fil des ans, j'ai pu utiliser mes connaissances sur l'anxiété et les stratégies de gestion pour m'aider et aider les autres.
Nous ne pouvons pas éliminer l'anxiété. L'anxiété est une réaction normale à l'incertitude et au danger potentiel. Mais nous pouvons apprendre à ne pas la laisser nous mener par le bout du nez.
J'ai choisi de m'impliquer auprès d'Anxiété Canada parce que j'ai à cœur d'aider les personnes qui souffrent d'anxiété.
J'ai été, et je continue d'être, inspiré par l'objectif d'Anxiety Canada et impressionné par les personnes impliquées.
Les psychologues qui ont fondé l'organisation, le Dr Maureen Whittal et le regretté Dr Peter McLean, l'ont créée pour aider un plus grand nombre de personnes à comprendre l'anxiété et à accéder à des traitements efficaces. C'est une mission que je voulais soutenir.
En tant que psychologue, j'étais frustrée par le peu de personnes qui avaient accès aux traitements dont elles avaient besoin. J'ai constaté à quel point les thérapies cognitives et comportementales pouvaient aider mes clients à réduire leur anxiété et à vivre une vie plus riche et plus épanouie. Et je voulais vraiment que plus de gens puissent vivre cette expérience.
Lorsque j'ai rejoint l'organisation il y a plus de dix ans, Anxiety Canada (qui s'appelait alors Anxiety BC) était un innovateur dans l'utilisation de la technologie pour fournir aux gens des informations crédibles sur l'anxiété.
Dans une mer d'informations erronées et de publicités essayant de vous vendre des trucs pour "guérir" rapidement votre anxiété, les gens ont besoin d'une source de ressources éprouvées.
Il existe toujours un fossé entre ce que la recherche scientifique nous a montré comme étant le meilleur moyen de gérer efficacement l'anxiété à long terme et ce que l'individu moyen fait dans l'instant pour gérer ses sentiments pénibles.
En siégeant bénévolement au Comité consultatif scientifique, je peux contribuer à combler cette lacune en veillant à ce qu'Anxiété Canada continue d'être une source de ressources fiables et utiles sur l'anxiété, fondées sur des données scientifiques.
Au cours de mon parcours au sein de l'organisation, j'ai également siégé au conseil d'administration pendant 8 ans. Au fil des ans, j'ai également soutenu le personnel d'Anxiety Canada dans les opérations liées à la fourniture de traitements, à la recherche et à la mobilisation des connaissances.
Mon engagement m'a permis d'apprendre qu'il n'existe pas de ressource "gratuite". Il faut partager le temps et l'argent pour réaliser la mission d'Anxiété Canada, qui est de "réduire la barrière de l'anxiété et des troubles connexes afin que les gens puissent vivre la vie qu'ils veulent".
Tout le monde a quelque chose à offrir. Que vous envisagiez de donner de votre temps ou de votre argent (ou les deux !), vous voulez savoir que votre contribution fera la différence. Nous ne voulons pas gaspiller le capital social ou l'argent.
D'après mon expérience, l'équipe d'Anxiety Canada a prouvé qu'elle savait tirer le meilleur parti des contributions.
En tant que bénévole pour Anxiété Canada, je crois en la raison d'être de l'organisme et au pouvoir de ses membres de faire une différence. Je suis fière d'être l'une des personnes qui contribuent à éliminer les préjugés et à aider les gens à apprendre des stratégies efficaces pour faire face aux problèmes d'anxiété.
Écrit par Dr. Melanie Badali