Jeune fille anxieuse qui dort

Les enfants et les adolescents anxieux peuvent préférer s'endormir et/ou rester endormis avec un parent ou un soignant, dans la même pièce ou même dans le même lit. Cela leur donne un sentiment de confort et de sécurité, et pour certains parents, cette expérience est réciproque.

Si cette pratique n'est pas nécessairement problématique, et peut être soutenue dans certaines cultures et communautés, elle devient problématique si l'anxiété est au cœur de ces choix. Être un dormeur calme, confiant et indépendant est un défi particulier pour les enfants et les adolescents souffrant d'anxiété de séparation. Ces jeunes peuvent implorer, supplier ou piquer une colère pour pouvoir dormir dans votre lit. Ces comportements ne servent qu'à accroître l'anxiété, à créer de la tension et de l'irritabilité dans toute la maison et à empêcher les jeunes d'apprendre à vaincre leurs peurs. En plus de la peur de dormir seuls, de nombreux enfants et adolescents souffrant d'angoisse de séparation ont peur de dormir loin de la maison. Ils peuvent avoir peur d'aller au camp, de faire une soirée pyjama chez un ami ou même de rester chez un grand-parent. Lorsque l'anxiété perturbe votre sommeil et celui de votre enfant, l'objectif est d'accroître la confiance de votre enfant dans sa capacité à s'apaiser et à s'endormir de manière autonome, ainsi que dans sa capacité à profiter d'expériences routinières en dehors de la maison.

3 étapes pour aider votre enfant à dormir seul ou loin de la maison

Étape 1 : Préparer votre enfant

Avant de mettre en place un nouveau plan à la maison, il est important que votre enfant comprenne ce qui va se passer et pourquoi. Pour préparer votre enfant à dormir seul, vous pouvez lui lire des livres sur la façon d'être courageux la nuit et lui dire qu'il peut l'être aussi. Pour les adolescents, expliquez que dormir seul est une étape normale de la croissance et que, même si cela peut sembler effrayant, il est important d'affronter cette peur progressivement. Passez en revue les informations contenues dans Nommer le tyran et Parler de l'anxiété avec votre enfant ou votre adolescent pour expliquer comment l'anxiété empêche votre enfant de prendre en charge son heure de coucher et son sommeil. Vous pouvez commencer à vous préparer ensemble à ce changement, en rendant la chambre de votre enfant plus attrayante. Soyez créatif et encouragez votre enfant à décorer sa chambre avec des objets agréables et amusants (par exemple, des images, des affiches, une veilleuse, des carillons et/ou un couvre-lit de sa couleur préférée).

Pour les jeunes qui ont peur de dormir hors de chez eux, vous pouvez expliquer à votre enfant pourquoi c'est quelque chose qu'il est capable de faire et qui pourrait lui plaire. Insistez sur le fait qu'il peut s'amuser en dormant chez ses amis ou chez sa grand-mère en regardant des films tard le soir. Certains enfants et adolescents peuvent avoir envie de dormir hors de chez eux, mais sont trop inquiets ou anxieux pour essayer. Si c'est le cas de votre enfant, faites preuve d'empathie et écoutez ses inquiétudes sans les juger. N'oubliez pas que ces craintes sont très réelles pour votre enfant. Ensuite, aidez votre enfant à résoudre ses problèmes et à planifier. Par exemple, si votre enfant craint d'avoir une crise de panique, demandez-lui : "Que pourrais-tu faire si cela se produisait ? Pourrais-tu aller aux toilettes et pratiquer ta respiration calme ? Pourrais-tu en parler à ton ami ou à sa mère et peut-être lui parler un peu ? Trouvons un plan ensemble." Demandez à votre enfant de rédiger ce plan et de l'apporter à la soirée pyjama dans une pochette secrète. D'autres préoccupations peuvent être abordées de manière similaire et logique. Ce type de discussion et de planification peut être utile, et dormir loin de la maison sera moins effrayant.

Étape 2 : Établir des routines

En tant que parent, vous avez probablement déjà une routine de coucher avec votre enfant qui peut impliquer la lecture d'une histoire et des baisers de bonne nuit. Toute cette routine doit se dérouler dans la chambre de votre enfant. Même si votre enfant n'est pas prêt à dormir seul tout de suite, ce sera plus facile s'il a l'habitude de se préparer à se coucher dans sa propre chambre plutôt que dans la vôtre. Pour plus d'informations sur les routines du coucher, voir Happy Home.

Tout comme la routine du coucher, la routine du coucher peut être un moyen important de réduire l'anxiété inutile. Encouragez votre enfant à créer une gigoteuse contenant divers objets amusants et apaisants. Il peut s'agir d'un sac de couchage frais, de jouets amusants, de son animal en peluche préféré et de cartes d'adaptation ou d'audios de respiration calme ou de relaxation. Le jour même, vous pouvez établir une routine pour assurer le succès de la nuit blanche. Il peut s'agir d'une journée active pour que votre enfant ait plus de chances d'être endormi à l'heure du coucher, ou d'être déposé avec suffisamment de temps pour jouer et se distraire plutôt que de rester assis et de s'inquiéter.

Étape 3 : Affronter progressivement ses peurs

It may be unrealistic to expect your child to sleep alone immediately or to attend a sleep over right away. Instead, you can make a Facing My Fears plan with your child, with a final goal of, “Sleeping in my own bed for the entire night,” or, “Staying over at Megan’s for the night.” When asking your child to gradually face his or her fears, it is important to progress at your child’s pace. Every child and teen is different, and will be able to start on a different step. Review the information outlined in Facing My Fears {embed link} for additional guidance. Some suggestions for first steps for sleeping alone might include:

  • Faire dormir votre enfant sur un lit d'enfant dans votre chambre à coucher
  • Faire dormir votre enfant sur un lit de camp près de la porte de votre chambre ou sur le sol dans un sac de couchage.
  • faire dormir votre enfant sur un lit d'enfant juste à l'extérieur de votre chambre (avec la porte ouverte)
  • Faites dormir votre enfant dans sa chambre, et restez sur une chaise dans la pièce jusqu'à ce qu'il s'endorme (ne vous allongez pas avec l'enfant dans sa chambre).
  • Faites dormir votre enfant dans sa chambre, avec une veilleuse, et restez dans la pièce pendant 10 minutes.

Voici quelques suggestions de premiers pas pour dormir chez un ami :

  • Faire venir un ami et passer la journée chez moi.
  • Inviter un ami à dormir chez moi
  • Inviter deux amis à dormir chez moi
  • Allez chez un ami et jouez jusqu'à l'heure du dîner, mais rentrez chez vous.
  • Aller chez un ami pour jouer, rester pour dîner, s'habiller en pyjama et regarder un film, puis rentrer chez soi.
  • Passez la nuit chez un ami, en appelant maman une fois, si vous vous sentez anxieux.
  • Passer la nuit chez un ami, sans appeler maman.

Conseils :

  • Envisagez l'utilisation de récompenses pour accroître la motivation de votre enfant à devenir un dormeur indépendant et/ou à dormir hors de la maison. Passez en revue les informations présentées dans la section Récompenser la bravoure pour trouver des idées.
  • Recherchez la cohérence. Permettre une visite occasionnelle dans votre lit au milieu de la nuit, ou laisser votre enfant partager votre lit lorsque votre partenaire est en voyage, peut perturber de manière significative des semaines de dur labeur. Cette allocation peut envoyer un message confus, faisant croire à votre enfant que vous n'avez peut-être pas assez confiance en lui pour dormir seul, ou que vous pensez qu'il y a quelque chose à craindre qui devrait justifier un lit partagé. Établissez un plan et respectez-le. Si des visites nocturnes se produisent, ramenez doucement votre enfant dans son lit et encouragez-le à faire face à la situation en utilisant les outils de son plan d'anxiété (MAP). Il peut s'agir de l'écoute d'un enregistrement de respiration calme ou de relaxation musculaire, de déclarations d'adaptation affichées près de son lit ou de rappels du plan de points.
  • Si votre enfant exprime un désir de proximité pour s'endormir ou rester endormi ensemble, vous pouvez répondre à ce besoin, mais pas au moment du coucher. Invitez votre enfant dans votre lit dès le matin, pour vous blottir l'un contre l'autre et discuter de la journée à venir. Ou bien, après le dîner, prenez le temps de vous blottir sous les couvertures du canapé, et peut-être de lire ensemble.
  • Certains enfants se plaignent de cauchemars. Votre enfant peut venir vous demander du réconfort au milieu de la nuit. Pour plus d'informations sur la façon de faire face aux cauchemars, voir Faire face aux cauchemars.
  • Certains enfants font occasionnellement pipi au lit, ce qui les rend très anxieux et gênés à l'idée d'une soirée pyjama. Heureusement, de nombreux ménages sont équipés pour gérer un lit mouillé. Parlez avec le parent de l'ami de votre enfant et assurez-vous qu'il y a des éléments en place pour gérer ce problème, comme une housse de matelas, un changement de literie et l'assurance pour votre enfant qu'il peut demander l'aide d'un adulte à toute heure de la nuit. Vous pouvez également parler avec votre médecin d'un spray nasal à usage unique administré pour prévenir l'énurésie nocturne.